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Affichage des articles du octobre, 2022

Tsar Wars (Ultimatum à M. Poutine)

  Les poètes du monde gribouillent à perdre haleine Demandant le retrait immédiat des forces russes de l’Ukraine ! (Les membres du groupe envoyèrent cet ultimatum osé Par téléphone après un apéro bien arrosé)   S’adressant d’égal à égal, l’un de nous menace Poutine Tsarevitch minuscule, vous n’êtes ni Lénine, ni Staline ! Je vais vous donner une leçon, et vous jeter au bagne J’ai derrière moi tous les agriculteurs de Bretagne, Avec 1000 tracteurs, et plus de 400 moissonneuses-batteuses, Ils sont prêts à marcher sur Moscou pendant leurs heures creuses ! » Eclat de rire de Poutine qui répond : nous avons 20 000 chars Pour vous attendre, petit vantard ! (Les poètes raccrochent, se consultent puis rappellent Poutine :)   J’ai un ami qui a un ULM renchérit une amie poétesse Nous arrivons au plus vite vous bombarder les fesses ! Poutine : J’ai 4000 avions de chasse prêts à décoller Espèces d’amateurs, arrêtez de me faire rigoler ! (Les poètes raccroche

Jusqu'où Iran-t-ils?

  Dans un moment d’inadvertance tu as épousé Des démons, enfanté des cavaliers carnivores Tu rates la marche, ils te dévorent Mais il n’y a pas d’ascenseur pour remonter Les comètes ivres d’entre tes amygdales Qui telles Icare dans son dédale Cherchent un peu de cire pour auréoler leurs rêves. Ce qui reste d’arbres joue au piano sur le ciment des balustrades La génération Coca Cola incinérée Sur la tombe du soda inconnu Au milieu d’immondices je me fraye un pas sage Mes commandements n’iront pas par quatre chemins. Dans les racines du ciel, l’exode n’a pas d’antidote La poussière de mes bottes devient anecdote L’amer exil et l’élixir de la mère patrie partie Avec pour seul slogan « Touche pas à ma dot ». Ce pays méritait bien une épitaphe L’évangile selon St Jean, les vengeances selon St Gilles La terreur a laissé pour tout héritage Dans ses charniers tant de poésie Que les macchabées font des vers et les vivants s’asticotent Ça peut être Téh

Roman fleuve (Poème)

                                                            Ma vie a passé vite, comme un torrent                                                        J’ai essayé d’apprivoiser les fulgurances                                                      Dérivant tel un radeau dans le courant                                               Ai-je bien toujours su saisir ma chance ?                                            Cela n’a jamais été un fleuve tranquille                                           Bien souvent j’ai échappé au naufrage                                          Comme une fragile felouque sur le Nil                                         J’ai même parfois pensé au sabordage                                            J’ai navigué sans recours à la boussole                                             Suivant dans le ciel ma bonne étoile                                              J’ai prié Bacchus plus souvent qu’Eole