Jusqu'où Iran-t-ils?
Des démons, enfanté des cavaliers carnivores
Tu rates la marche, ils te dévorent
Mais il n’y a pas d’ascenseur pour remonter
Les comètes ivres d’entre tes amygdales
Qui telles Icare dans son dédale
Cherchent un peu de cire pour auréoler leurs rêves.
Ce qui reste d’arbres joue au piano sur le ciment des balustrades
La génération Coca Cola incinérée
Sur la tombe du soda inconnu
Au milieu d’immondices je me fraye un pas sage
Mes commandements n’iront pas par quatre chemins.
Dans les racines du ciel, l’exode n’a pas d’antidote
La poussière de mes bottes devient anecdote
L’amer exil et l’élixir de la mère patrie partie
Avec pour seul slogan « Touche pas à ma dot ».
Ce pays méritait bien une épitaphe
L’évangile selon St Jean, les vengeances selon St Gilles
La terreur a laissé pour tout héritage
Dans ses charniers tant de poésie
Que les macchabées font des vers et les vivants s’asticotent
Ça peut être Téhéran en théorie, et soudain le Soudan
Des députés dépités prennent Alger à la légère
Pour dénoncer ceux qui dérobent
La beauté des femmes enrobées en jupe,
Souvenirs bâchés de moments gâchés,
Mets des volets à tes paupières
Pour filtrer les larmes de ta peau de pierre
Il est temps pour nous de mettre les voiles
Arrivé dans la palmeraie je me calmerai
Pas de raison qu’on s’emballe pour une vie tombale
Ils ont déplacé les montagnes, assommé les sommets
Euthanasie de leur état nazi
Aspergé de vitriol pour que leurs rivages rigolent
Terre atterrée refusant de se taire,
Hurle à la lune ton cri Persan
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