H comme inHumain
Au commencement était l’Homme.
Et comment-se ment-il ?
L’homme était mat hier ;
aujourd’hui il est matière.
L’homme-atome à tomes.
L’homme at home.
Chez lui, il est le heaume d’une armure
qu’il voudrait arme mûre
contre les faiblesses quand les faits blessent,
alors qu’il se voudrait arme honnie d’une harmonie.
Défense d’élire ses délires pour des lyres,
ni même de lire l’élu de ses lunes sonores
qui s’honorent de sa vérité sans virilité.
L’homme.
Un menteur vantard inventeur d’un monde éventé.
Il amasse la masse de ses préjugés
et de ses champs acquittés
pour quitter sur le champ
les vagues des airs d’un vague désert
où le désir laisse à désirer,
aussi futile fût-il.
Que vend-il quand il ventile
en se vantant de multiples mutilés ?
Son amour éteint celle
dont l’étincelle rébarbative confie, sûre,
qu’elle est confiture de rhubarbes hâtives.
Philanthropique, il tisse, de fil en tropiques,
une toile dont l’étoile
finit de définir le désastre des astres.
Pour ne pas nier
les pas niais de ses paniers,
il reconnaît qu’il n’est pas ce qu’il naît,
peuplier peu plié d’un peuple lié
dont les mères veillent sur les merveilles.
Naissance de l’homme nez-sens,
dont la censure aux sens sûrs impose
au nez grillés des négriers d’abolir
ce qu’ils avaient beau dire
sans maudire ni mot dire.
Emettre en maître mystère une terre que taire
ne suffisait à atterrer, l’Homme, assouvi sous vide,
impassible cible si bleue,
s’émeut de se mouvoir
autant avec le temps.
Et depuis qu’il sait ça, il cessa
de ressasser et réciter sa cécité
qu’il sait citée dans la cité.
L’homme.
En convertissant
un con verdissant
en cent vers disant
qu’ils étaient luisants
comme lui sans elle qui luit sans ailes,
Dieu savait-il que l’humain
n’eut de mains que demain ?
Quand l’outre rage devant l’outrage,
la baleine sans bas d’laine s’emballe l’aine,
saine scène sans haine,
la faune éthique s’en mêle
et s’aime en tique ou prononce assis à Sion
le vent du Levant.
Mais ça l’homme l’ignore encore en corps.
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